Votre office a fêté son centième anniversaire en avril dernier. 100 ans d’histoire, c’est 100 ans de construction 100 ans d’événements et 100 ans d’innovations. Zoom sur trois étapes importantes de la vie de Limoges habitat.
Les cités Ouvrières
La Cité-Jardin de Beaublanc (1924), la Cité des Coutures (1929-1932), les Cités Casimir Ranson (1935), Léon Betoulle (1936), Victor Thuillat (1936), Ernest Ruben (1936). Elles sont les premières résidences construites par l’Office Public Municipal d’Habitations à Bon Marché de Limoges (le premier nom de Limoges habitat).
En douze ans, six cités ouvrières voient le jour grâce au travail en amont d’un seul architecte, Roger Gonthier. Ce dernier va permettre à des centaines d’ouvriers d’être logés dans des conditions exceptionnelles pour l’époque. En effet, chaque logement comportait l’eau courante, l’électricité ou bien le gaz. Un luxe qui s’est ressenti dans le nombre de demandes reçues par l’Office. Rien que pour la cité-jardin de Beaublanc, l’Office a du traiter près de 2.000 demandes pour 202 logements.
Aujourd’hui, ces cités accueillent toujours des locataires. Elles n’ont pas changé visuellement mais ont été réhabilitées pour répondre aux nouveaux besoins des locataires. Une chose est sûre : elles demeurent toujours un patrimoine d’exception pour Limoges habitat.
10 ans déjà : la démolition des Tours Gauguin
Dès leurs constructions à la fin des années 50, elles sont considérées comme des « logements sociaux de luxe ». Eau courante au robinet, WC intérieurs, salle d’eau équipée d’une baignoire sabot, vide-ordures situés sur les paliers et même des ascenseurs font parties des équipements offerts aux locataires.
Dominant l’entrée nord de Limoges, les Tours Gauguin seront pour beaucoup, le symbole du quartier de La Bastide. Mais les années passant, le quartier doit évoluer et le sort des Tours est scellé. Leur rénovation étant jugée trop coûteuse, il est décidé de procéder à la démolition. Pendant deux ans, plusieurs équipes vont se relayer afin de préparer les deux bâtiments. Et le 28 novembre, à 11 heures et 7 secondes, les Tours Gauguin disparaissent dans un amas de poussière.
Le 1er habitat collectif passif
En 2017 a été inaugurée la première résidence passive en Limousin : « Les Hauts de Briand ». Son objectif : réutiliser la chaleur dégagée à l’intérieur (être vivants, appareils électrique) et à l’extérieur (ensoleillement) afin de répondre aux besoins en chauffage des habitants.
Grâce à une meilleure isolation, une meilleure ventilation et à des écogestes au quotidien des locataires, cet habitat passif permet une consommation d’énergie très faible et réduit considérablement les coûts de chauffage.